PETIT HISTORIQUE
Nos séjours en Algérie et plus
particulièrement à Bône en 2005 et 2006, concrétisés par nos visites aux
cimetières avec des constats faits, nous ont décidé à entamer une action de
réhabilitation avec entretien de nos sépultures. A Oran, après les mêmes constats, une action est entreprise par un collectif.
-
En 2005, déjà nous avions constaté l’état déplorable du
cimetière où seuls les tombeaux situés de par et d’autre de l’allée centrale
étaient entretenus. Nous avions mis nos espérances d’amélioration et
d’entretien dans l’association In Mémoriam qui nous avait assuré qu’un travail
était engagé et que nous en verrions les résultats au prochain séjour. Nombre
d’entre-nous étions donateurs dans cette association et je lui ai apporté tout
mon soutien.
-
En 2006, le constat était le même sauf deux carrés qui ont été
désherbés à notre arrivée car il y avait une équipe de télévision de M6. La
désinformation continuelle…. De plus les
têtes dirigeantes d’In Mémoriam nous ayant dit avec force, au Consulat de
France à Annaba, qu’ils ne s’occuperaient pas de nos tombes, ce qui est leur
droit, mais que l’entretien des carrés leur incombait avec le désherbage
permettant ainsi un accès aux sépultures. Nous avons pris bonne note des
paroles d’In Mémoriam et j’ai dit que je prendrai d’une autre façon le problème
des réparations et entretiens de nos sépultures.
-
En 2007, le constat est encore pire. 90% du cimetière avec
des herbes et broussailles hautes de près d’un mètre ; des tombes
fraîchement saccagées ; la disparition d’entourage en fer de tombes ainsi
que des portes de tombeaux ; etc…
Comme promis au Consulat en 2006, et
sans attendre le séjour 2007, avec les amis ayant fait les séjours 2005/2006
nous avons décidé et aidé un jeune, notre jeune guide, à créer son entreprise
émaillée de longues démarches et des embûches pour avoir une autorisation de
travailler dans le cimetière. En effet, le téléphone que l’on dit
« arabe » fonctionne très vite, le vent a vite couru de notre
projet et un monopole allait être accordé aux associations. Cela était
inacceptable pour nous surtout après les paroles qu’In Mémoriam avait
prononcées au Consulat.
Bref, une fois cela réglé et le
montage financier bouclé grâce à un apport sous forme de prêt/avance et remboursable
par des travaux sur nos tombes, l’entreprise a pu démarrer au mois de mars 2007.
Bien entendu des accords et des
modalités de fonctionnement ont été établis entre l’entreprise et notre groupe
d’amis pour la réparation et l’entretien de nos sépultures.
Lors de notre séjour 2007, nous
avons vu les premiers résultats et nous vous les faisons partager ainsi que les
moyens d’y arriver si vous le voulez.
Je tiens à signaler que nous ne sommes pas une association, donc pas de cotisations.
Vous prenez seuls vos décisions ou choix et vous traitez directement avec l'entreprise sans
intermédiaires. Seuls sont concernés les travaux sur vos sépultures.
L'entretien des murs d'enceinte, allées et carrés sont du ressort de la Ville d'Annaba, du Consulat de France
et des Associations qui se sont engagées, libre à vous de cotiser ou de faire des dons.